MDC-FPU Les sociétés pétrolières assurent-elles leur responsabilité sociale ? Enquête réalisée par Nadia Salmouk, journaliste à Radio Tataouine

MDC-FPU Les sociétés pétrolières assurent-elles leur responsabilité sociale ? Enquête réalisée par Nadia Salmouk, journaliste à Radio Tataouine

Le dossier du pétrole et des hydrocarbures est demeuré opaque et entouré de plusieurs interrogations, surgies après la Révolution, à la faveur de la liberté d’expression et d’information. Depuis l’aube de l’indépendance, le nouvel Etat tunisien a mis en avant le crédo de la valorisation des ressources humaines et de l’intelligence du Tunisien pour compenser sa grande pauvreté en ressources minières, contrairement à ses voisins algérien et libyen. Immédiatement après la révolution du 14 janvier 2011, les tunisiens se sont interrogés sur ce paradoxe géologique : Sommes-nous réellement un pays sans pétrole ni gaz ? Si cela était vrai, que font les dizaines de compagnies tunisiennes et étrangères dans le Sahara tunisien ? Qui surveille ces compagnies et leur demande des comptes ? Qu’a gagné notre économie des bénéfices réalisés par ces compagnies offshore et qui ne sont sûrement pas installées en Tunisie pour faire du tourisme. Ces compagnies assurent-t-elles leur responsabilité sociale à l’égard des régions des sites exploités ?

Autant de questions brulantes qui n’ont pas encore trouvé de réponses convaincantes, d’où l’évocation d’une « caisse noire » de la richesse minière en Tunisie, reprise par les protestataires qui exigent développement et emploi pour le Sud tunisien, en particulier pour le gouvernorat de Tataouine, premier producteur de pétrole.

Nous avons enquêté sur ce dossier et essayé, avec le soutien d’experts de Media Development Centre, de trouver des réponses à la question du rôle des compagnies pétrolières dans le développement des régions où elles opèrent. Nadia Salmouk, journaliste à Radio Tataouine, a centré son enquête sur l’effectivité de la responsabilité sociale des compagnies pétrolières.

Cette enquête a été supervisée par Mouna Mtibaa, journaliste d’investigation, sous la responsabilité de Media Development Centre et avec l’appui de Farah Chandoul, rédacteur en chef de Radio Tataouine.

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